Notre Histoire

M. Adolf Van de Kerckhove-Behaegel fut le premier propriétaire de la ferme “ ferme l’alouette en Champs de matines. En 1885, le domaine fut attribué à son fils, M Raymond Van de Kerckhove à la suite d’un partage; celui-ci fit construire le château en 1889.

M. Raymond Van de Kerckhove céda le domaine au Général Alexandre Cousebant d’Alkemade et son épouse Madame Valérie de Cambry de Beaudimont, d’après acte passé devant Maître Gustaaf Rigaux à Celles le 20 décembre 1894.

Un siècle s’est donc écoulé depuis le Général Alexandre Cousebant d’Alkemade s’installa au château. Il était aide-de-camp du Roi Léopold II et fut également Ministre de guerre de 1899 à 1907 sous son régime. Le domaine était, pour le Ministre, un endroit exquis, ou il venait souvent se reposer des nombreux soucis et problèmes que lui causait sa charge. On le comprend d’autant mieux que la guerre était imminente. De nombreux problèmes militaires du début de ce ciècle ont fait l’objet de longues discussions au domaine. Citons entre autres :

- Le tirage au sort pour le service militaire (dont l’abolation a été signée au domaine) - Le service militaire obligatoire pour un fils par famille - La mobilisation de 1914.

M. Alexandre Cousebant d’Alkemade regagna Bruxelles au début de 1914, afin de suivre de plus près les péripéties de la guerre.

Durant celle-ci, le domaine fut occupé par les Allemands qui causèrent de grans ravages. Comble de l’ironie, le château hébergera également des réfractaires. Après cette période troublée, la famille n’eut jamais plus le courage de retourner au domaine.

Le Général Alexandre Cousebant d’Alkemade décéda à Bruxelles le 2 novembre 1922. Ses héritiers légaux étaient ses deux filles, Pauline et Margueritte Cousebant d’Alkemade.

En 1924, le domaine passa dans le patrimoine de Madame Pauline Cousebant d’Alkemade, épouse du Baron del Marmol (d’après un acte de partage des biens de la communauté conjugale du Général Aleandre Cousebant d’Alkemade et de Madame Valérie de Cambry de Baudimont, passé devant Maître Coppin à Bruxelles le 14 janvier 1924).

Les nouveaux propriètaires restaurèrent le château et le domaine, avant de les vendre à Armand Portois-Dopchie à Renaix, d’après acte passé devant Mître Delmée, Notaire à Celles, Le 23 juin 1928.

Le château, avec parc, jardin et drève devint la propriété de M. Edmond Joseph Van Den Hole, industiel à Eine, et son épouse Madame Adèle De Wolf, d’après acte passé devant le Notaire Joseph Wygaerts à Bevere le 5 avril 1941. Ceux-ci y résidèrent jusqu’en 1954.

Le château et le domaine appartinrent ensute à la famille Bacquart-Van de Berghe jusqu’en 1962. Ceux-ci le vendirent à leur tour à Monsieur et Madame Pierre Bourgeois-Goossens.

De 1962 à 1977, M. et Mme. Bourgeois-Goossens ont consenti de gros efforts pour le rénover presque complètement.

En 1977, ils ont confié l’exploitation du château à leurs fils Piet et Francis. Ceux-ci en ont fait, depuis lors, un paradis gastronomique de renommée internationale.

Après le décès de M. Piet Bourgeois en 2008, Francis Bourgeois et sa femme Kristine Dejonckheere ont décidé de continuer l’exploitation du Château du Saulchoir.

Le Saulchoir vous offre une harmonie de beauté, de quiétude et de dignité, qui s’accompagne d ’une restauration de qualité, d’un service polyglotte et d’un accueil raffiné.

Une pandémie ferme le secteur de la restauration dans le monde. M. et Mme Bourgeois-Dejonckheere, qui envisageaient de se retirer tranquillement, décident de quitter le château plus tôt que prévu. Ils se lancent à la recherche de nouveaux propriétaires qui souhaitent poursuivre l’œuvre de leur vie avec la même passion.

Une famille de quatre personnes avec une ambition et un cœur pour Le Saulchoir apprend que le domaine enchanteur est à vendre. La famille Claerhout - Vandeputte - Viaene décide de faire battre le cœur du Saulchoir. Ils ont ainsi l'honneur de devenir la nouvelle “Famille Saulchoir”.

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